Vaccins : Près de 6 000 signatures pour écarter Paolo Bellavite et Eugenio Serravalle du Comité national anti-vaccin.

Pétition lancée par le Pacte Transversal pour la Science (PTS) : « Ils sont connus pour avoir exprimé publiquement des positions critiques et souvent idéologiques contre les vaccins, notamment les vaccins pédiatriques et les vaccins anti-Covid. »
Une pétition lancée par le Pacte transversal pour la science (PTS) a recueilli près de 6 000 signatures en quelques heures seulement – près de 6 000 ont déjà été collectées sur la plateforme Change.org – pour exclure Paolo Bellavite et Eugenio Serravalle du nouveau GTCV (Groupe technique national consultatif sur les vaccinations). « Avec les professionnels de santé et les représentants de la société civile, préoccupés par l'avenir de la santé publique en Italie et par l'approche scientifique de la santé, nous appelons fermement à la révocation immédiate des nominations de Paolo Bellavite et Eugenio Serravalle au GTCV (Groupe technique national consultatif sur les vaccinations). Ces deux membres, précise le communiqué soutenant la pétition, sont connus pour exprimer publiquement des positions critiques et souvent idéologiques contre les vaccins, en particulier les vaccins pédiatriques et le vaccin anti-COVID. » Parmi les signataires figure l'infectiologue Matteo Bassetti.
« Les deux médecins ne disposent pas d'un solide dossier scientifique dans le domaine des vaccins, ni d'une reconnaissance académique dans le domaine de la vaccination. Par le passé, ils ont publié et promu des contenus pseudo-scientifiques, remettant en question la sécurité et l'efficacité des vaccins et soutenant des théories infondées », poursuit le PTS. « Ces nominations constituent un sérieux signe de légitimation de théories anti-scientifiques, ce qui risque de saper la confiance du public dans les établissements de santé ; d'encourager l'hésitation vaccinale, déjà en hausse dans de nombreux segments de la population ; de compromettre la crédibilité du GTCV, discréditant même ses membres hautement qualifiés ; et d'affaiblir la culture de prévention, pourtant essentielle à la santé publique. »
Adnkronos International (AKI)