Automobile. Malaise au volant : quels sont les signes qui doivent vous alerter et comment réagir ?

Un malaise ne prévient pas toujours, mais certains signes doivent alerter. Pâleur, sueurs froides, vertiges, troubles de la vision : autant de symptômes annonciateurs d’un malaise vagal, généralement sans gravité mais qui peut suffire à faire perdre le contrôle.
Plus inquiétants, une douleur violente dans la poitrine, une perte de force d’un bras ou un mal de tête fulgurant évoquent un infarctus ou un AVC. Dans ce cas, l’appel aux secours doit être immédiat.
Garder le volant et se ranger sur le côtéDès les premiers symptômes, l’objectif est clair : éviter l’accident. Sur route, il faut ralentir, allumer les feux de détresse et se ranger au plus vite sur le bas-côté.
Sur autoroute, la bande d’arrêt d’urgence devient l’unique échappatoire. Tant que la voiture roule, la ceinture doit rester bouclée pour réduire le danger en cas de perte de contrôle. Une fois immobilisé, couper le moteur et alerter les secours est la priorité absolue.
Quand le passager devient un alliéLa présence d’un passager peut tout changer. Il peut diriger le volant, allumer les feux de détresse si le conducteur n’en est plus capable. Tirer sur le frain à main n'est pas une bonne idée si la voiture circule à une vitesse importante.
Plus largement, il est essentiel de rappeler que certaines pathologies ou certains traitements augmentent le risque de malaise. Prendre le volant en étant affaibli ou fatigué, c’est s’exposer à un danger immédiat.
Le Républicain Lorrain