20,1 milliards d'euros : le prêt de soins augmente le budget de Nina Warken en 2026

Berlin. Le budget fédéral 2025 vient à peine d'être adopté que le budget 2026 est à l'ordre du jour : mardi après-midi, le Bundestag tiendra sa première lecture du budget 15, proposé par la ministre fédérale de la Santé, Nina Warken (CDU).
Le budget individuel devrait s'élever à environ 20,1 milliards d'euros l'an prochain, soit environ 800 millions de plus que le budget récemment approuvé. Cette augmentation est due presque exclusivement à l'augmentation du prêt destiné au Fonds de péréquation de l'Assurance dépendance sociale (SPV). Au lieu de 500 millions d'euros cette année, 1,5 milliard d'euros sont prévus pour l'année prochaine.
Le poste budgétaire le plus important du ministère fédéral de la Santé est de loin la subvention fiscale de 14,5 milliards d'euros accordée au fonds de santé, destinée à couvrir les prestations non liées à l'assurance maladie. Toutes les tentatives de Nina Warkens pour mobiliser des fonds fédéraux supplémentaires , notamment pour financer les frais d' assurance des bénéficiaires d'allocations familiales , ont jusqu'à présent échoué.
Dans ce contexte, la Dre Carola Reimann, présidente de l'Association fédérale AOK, a formulé des exigences claires lundi : « Il faut maintenant des mesures ciblées pour limiter rapidement et efficacement les dépenses. » Elle a souligné que les dépenses pharmaceutiques augmentaient plus fortement que la moyenne des dix dernières années. « Ce domaine ne peut donc pas être considéré comme intouchable en matière d'économies », a-t-elle insisté.
« Plus de précision qu'un arrosoir »L'Association fédérale AOK parle d'une « explosion des coûts » dans le secteur hospitalier. L'ajustement des coûts du personnel soignant, avec une augmentation de 15 %, est « complètement hors de contrôle et doit être réformé de toute urgence ». Les honoraires des médecins nécessitent également « plus de précision plutôt qu'une approche dispersée ».
Parmi les changements importants apportés au budget 2026 figurent les subventions pour l'achat centralisé de vaccins contre le SARS-CoV-2. 59 millions d'euros seront alloués pour l'année prochaine, contre environ 427 millions d'euros cette année. Les subventions destinées à lutter contre une nouvelle épidémie de coronavirus seront également fortement réduites, passant de 60 millions d'euros (2025) à 5,4 millions d'euros.
Les autres postes budgétaires restent quasiment inchangés, à l'image de trois exemples : 9,9 millions d'euros seront alloués aux patients infectés par des produits sanguins infectés par le VIH (contre 9,8 millions d'euros en 2025). L'aide fédérale aux personnes infectées par le VIH via des produits sanguins devrait s'élever à environ 9,9 millions d'euros (contre environ 9,8 millions d'euros en 2025). Un montant inchangé de 15 millions d'euros est affecté à la prise en charge des enfants et adolescents atteints de COVID longue en 2026.
Beaucoup plus d’argent pour la cybersécuritéUn million d'euros de moins seront disponibles dans le cadre du pacte pour le service public de santé (52 millions d'euros), et dix millions d'euros de moins seront disponibles pour les projets et institutions de recherche (163 millions d'euros).
Une augmentation massive du financement est toutefois prévue pour les subventions destinées à améliorer la cybersécurité dans les établissements de santé : au lieu de deux millions d'euros l'année en cours, le prochain budget doit passer à 189 millions d'euros.
Le système de santé international devrait accepter une réduction de dix millions d'euros de son budget : au lieu de 132 millions d'euros, environ 122 millions d'euros seront disponibles l'année prochaine. Le financement des contributions aux organisations internationales comme l'OMS devrait toutefois passer d'un peu moins de 56 millions d'euros à 59 millions d'euros.
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